Mischief, pastel, laid down on canvas, by C.-A. Coypel
21.65 x 18.5 in.
Vente anonyme ; Londres, Christie's, 3 avril 1984, n° 93 (comme école française du milieu du XVIIIe siècle) ;
Chez Alex Vervoordt, Anvers (comme Rosalba Carriera) ;
Acquis auprès de ce dernier par la mère de l'actuelle propriétaire en 1986 ;
Collection particulière, Belgique
Neil Jeffares, Dictionnary of pastellists before 1800, online edition, n° J.2472.387 (consulté le 9 septembre 2024)
Ce ravissant pastel de Charles-Antoine Coypel présente une jeune femme serrant un chat contre elle et tenant un masque. Notre œuvre n’a pu être pour l’instant rapprochée d’un des pastels perdus du peintre mentionnés dans les sources puisqu’aucun ne semble correspondre ni par sa description ni par ses dimensions à notre feuille. Elle peut cependant être mise en rapport avec un portrait au pastel représentant Madame Silvestre, née Madeleine-Charlotte-Suzanne Le Bas (1700-1776), première femme de chambre de Madame Elisabeth (Neil Jeffares, Dictionary of pastellists before 1800, version en ligne, J.2472.24). Il ne s’agit toutefois pas ici d’un portrait mais bien d’une allégorie qui reste encore quelque peu mystérieuse. Par sa pause, notre allégorie se rapproche de celle qui figure sur l’estampe de Simon François Ravenet d’après Charles-Antoine Coypel représentant une allégorie de l’été (Thierry Lefrançois, Charles Coypel, Paris, 1994, p. 392, P.355A) qui s’inscrivait dans un ensemble allégorique autour des quatre saisons. Aussi, notre œuvre s’insérait-elle peut-être également dans une série autour d’un autre thème qu’il reste à identifier.