Encre sur papier journal 52 grammes vierge marouflé sur toile, cadre en bois
Signée, titrée et datée au dos
206 x 156 x 4,5 cm
Ink on 52 grams blank newspaper mounted on canvas, wooden frame; signed, titled and dated on the reverse
81,10 x 61,42 x 1,77 in.
Mennour, Paris
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FR
La série « there’s tears » de Latifa Echakhch se compose d'une série de toiles recouvertes de journaux rendus illisibles. Comme souvent dans les œuvres d'Echakhch, la neutralité d'une approche minimaliste implose sous l'effet de l'utilisation simple d'objets imprégnés d'une charge sociologique et culturelle. L'effacement et la dissolution des textes imprimés semblent être une réaction au contenu difficile des journaux. Grâce à un geste à la fois poétique et conceptuel, la toile devient une fenêtre qui encadre la réalité, une réalité qui n'est plus contrôlée par la raison et qui est donc tragiquement crue. La perte de sens se transforme en un sentiment de deuil.
EN
Latifa Echakhch's series "there’s tears" consists of a series of canvases covered with newspaper made illegible. As often happens with Echakhch’s works, the neutrality of a minimal approach implodes at the hand of the simple use of object imbued with a sociological and cultural charge. The act of erasure and the dissolve of the printed texts result in what appears to be a reaction to the newspapers arduous content. Through a gesture that is both poetic and conceptual, the canvas becomes a window that frames reality, a reality no longer controlled by reason, and therefore tragically crude. The loss of meaning transforms into a feeling of mourning.