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France, vers 1700
Vénus Medicis et Antinoüs du Belvédère
Estimation :
30 000 € - 50 000 €
Vendu :
62 882 €

Description complète

France, vers 1700
Vénus Medicis et Antinoüs du Belvédère

Paire de figures en bronze

Reposant sur une base carré entièrement moulée

H. : 50 et 52 cm (19 ¾ and 20 ½ in.)


Bibliographie comparative :

F. Haskell et N. Penny, Taste and the Antique - The Lure of Classical Sculpture 1500-1900, New Haven et Londres, 1981, no. 88, pp. 141-43 et 325-28, figs. 5 et 173.


A pair of bronze figures of Venus Medici and Belvedere Antinous, after the Antique, French, circa 1700 


*Information aux acheteurs :

Lot en provenance hors CEE : aux commissions et taxes indiquées aux conditions générales d'achat, il convient d'ajouter la TVA à l'import (5,5% du prix d'adjudication).

*Information to the buyers :

Lot from outside the EEC : an import tax (5,5 % of the hammer price) will be due, in addition to the commissions and taxes indicated in the general conditions of purchase.


*Veuillez noter que ce lot a été expertisé par Isabelle d'Amécourt.

*Please note that this lot has been appraised by Isabelle d'Amécourt.


La version antique de l’Antinoüs du Belvédère, conservée aux Musées du Vatican à Rome, fut répertoriée pour la première fois en 1543, quand le Pape Paul III déboursa la somme de 1000 ducats afin de placer la statue dans les jardins du Belvédère. Celle-ci est dès lors considérée comme l’une des plus belles sculptures antiques ayant survécu, et affichant, selon Hogarth, ”les plus belles proportions” (op. cit, p. 142). De la même façon, la Vénus Medicis (Uffizi, Florence), répertoriée pour la première fois dans les années 1640-50, fut extrêmement prisée par les artistes, écrivains et mécènes, tous ayant célébré ses formes et sa beauté. Avec une certaine pointe d’humour, Haskel et Penny (ibid., p. 325) vont jusqu’à dire que tout écrivain ayant chanté les louanges de la Vénus de Medici, dut commencer par accepter son incapacité à ”décrire l’indescriptible” (pour reprendre l’expression utilisée par Byron dans sa description en cinq strophes de la Vénus Médicis).

Il n’est donc pas surprenant que l’on ait, depuis le milieu du XVIIe siècle, rassemblé en paire deux des plus beaux exemples ayant survécu incarnant parfaitement l’idée de beauté classique.

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