Bas-relief en terre cuite
Tiré par deux chevaux marins ; anciennes restaurations, petits accidents et manques
H. : 70 cm (27 ½ in.)
l. : 103 cm (40 ½ in.)
Provenance :
Vente à Paris, Hôtel Drouot, le 7 juin 2019, lot 16.
A terracotta relief of the Triumph of Neptune, French, 17th century
*Information aux acheteurs :
Lot en provenance hors CEE : aux commissions et taxes indiquées aux conditions générales d'achat, il convient d'ajouter la TVA à l'import (5,5% du prix d'adjudication).
*Information to the buyers :
Lot from outside the EEC : an import tax (5,5 % of the hammer price) will be due, in addition to the commissions and taxes indicated in the general conditions of purchase.
Notre relief est étroitement lié à la scène centrale d’une célèbre gravure de Marcantonio Raimondi datée de 1516-16 d’après Raphaël, le Quos Ego, un recueil de scènes de l’Enéide de Virgile. La scène relate la puissance de Poséidon qui s’étend à la surface de l’eau, mais aussi à tout ce qui se trouve sur elle. Il peut ainsi déclencher une tempête contre le radeau d’Ulysse : « Ce disant, il rallia les nuages, troubla la mer, trident en main ; des quatre coins de l’horizon il déchaîna les quatre vents, et couvrit de nuées la terre avec la mer ; du haut du ciel tomba la nuit. Notos, Euros, Zéphyre hurlant, Borée d’azur s’abattirent ensemble en soulevant d’énormes vagues. » (Odyssée, V, pp. 291-296.)
Le sculpteur a très certainement été influencé par l’École de Fontainebleau et par l’œuvre de Jean Goujon (vers 1510-1565). On retrouve des similarités au niveau de la composition architecturée et pyramidale autour de la figure de Poséidon, un jeu de haut et bas-relief avec le relief en terre cuite représentant la Chute de Phaéton avec Poséidon attribué à Jean Goujon et daté de la première moitié du XVIe siècle conservé au Château de Chantilly- musée Condé (OA 1802).